Le 23 septembre, à travers de nombreuses villes de France, ICAN France, le Mouvement pour une Alternative Non-violente, le Mouvement de la Paix et l’Observatoire des armements ont appelé la population à participer à des rassemblements, marches et soirées pour porter le message : la France doit rejoindre le Traité des Nations unies sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN), en vigueur depuis le 22 janvier 2021.
Lyon : La Marche Lyon – Mont Verdun, action nationale de ce 23 septembre, qui a rassemblé dès 9H près de 150 personnes devant l’Hôtel de ville de Lyon. Sonia Zdorovtzoff , adjointe au maire chargée des relations, coopération et solidarité internationales, est venue rappeler que la ville de Lyon avait signé l’Appel des villes (26 septembre 2020) qui exhorte le gouvernement français à rejoindre le TIAN ; Jean-Marie Collin, directeur de ICAN France a dans sa prise de parole mentionné que « les armes nucléaires et la politique de dissuasion qui en découle, ont toujours été immorales, mais, depuis le 22 janvier 2021, elles sont devenues illégales avec l’entrée en vigueur du TIAN » ; Et Guy Deschesne, de l’Observatoire des armements, a rappelé le passé pacifiste et antimilitaire des lyonnais.e.s car en 1971 et 1972 plusieurs actions d’intrusions et de rassemblements furent réalisées sur la base militaire du Mont Verdun.
Le départ de la marche en direction de Vaise, puis de Limonest, a permis un long défilé de drapeaux et de banderoles contre les armes nucléaires. Le député Gabriel Amard (Villeurbanne, LFI) a rejoint les marcheurs à Limonest pour exprimer son soutien au TIAN et la nécessité d’abolir les armes nucléaires. L’action s’est poursuivie jusqu’à la base militaire avec qui ont pacifiquement protesté devant l’entrée de la base avec des dernières prises de paroles notamment de Tony Fortin (de l’Observatoire des armements) rappelant que la militarisation se construit près de chez nous, de Serge Perrin (du Mouvement pour une Alternative non-Violente) et du député Hubert Julien-Laferrière (Rhône, Génération Écologie) qui a souhaité souligner la nécessité d’un débat plus transparent et démocratique au sein du Parlement.
De nombreuses organisations furent présentes dont les Jeunes du MJCF 69, la CGT 69, ainsi que des militants de Greenpeace Lyon, une trentaine de militants de Drôme – Ardèche, et de nombreux.ses lyonnais.es inquiets face à ce monde nucléaire.
Grandville : Une marche a été organisée, par Serge Levillayer d’Abolition des Armes Nucléaires, de la mairie en passant par la haute ville, avec notamment des tournesols pour rappeler qu’en 1995, l’Ukraine a renoncé à son arsenal nucléaire pour renforcer la non-prolifération et la sécurité internationale.
Paris : le rassemblement a eu lieu sur le parvis du Trocadéro Paris (de 12H à 13H, en raison des nombreuses autres manifestations de cette journée). Une cinquantaine de personnes se sont réunis avec les interventions de Edith Boulanger et Yves Jean Gallas (Mouvement de la paix), de Robert Simon (bureau commission transnationale EELV), ainsi que des représentants d’Abolition des armes nucléaires, de l’association Yosomono-net réseau de ressortissants japonais pour la sortie du nucléaire.
Quimper : le 21 septembre, le Collectif pour l’Interdiction des Armes Nucléaires en Bretagne – Cian 29, qui regroupe quinze organisations du département dont l’Université européenne de la paix de Brest et le Comité finistérien du Mouvement de la paix a organisé une marche de la place Terre au Duc au Jardin de la paix rassemblant plus de 70 personnes.
Dijon : Le collectif Bourgogne Franche-Comté pour l’abolition des armes nucléaires a organisé une réunion publique réunissant des intervenants universitaires (Raphaël Porteilla, professeur de droit et de science politique à l’Université de Bourgogne, Patrick Zahand, ex membre du Comité International de la Croix Rouge (CICR) et professeur de droit international humanitaire à Sciences Po Paris), politiques (Catherine Hervieu, Conseillère municipale EELV de Dijon) et associatifs (Jean-Marc Convers, membre des Amis de la Terre, Etienne Godinot du Mouvement pour une Alternative Non-violente, Philippe Vergote, membre du réseau Sortir du nucléaire) avec plus de cinquante de personnes, pour terminer par une soirée festive avec le groupe folk « Bal à trois ».
Montélimar : La marche a permis de rassembler une soixantaine de personnes dans le centre ville, et ce avant de rejoindre le rassemblement d’une centaine de personnes mobilisées contre les racismes et les violences policières. Des prises de paroles du Mouvement de la Paix du Vaucluse – Drôme, de Stop Tricastin, du syndicat CNT et d’Arrêt du nucléaire ont été réalisées.