Quel chemin reste-t-il aux humanités ?

Le présent est teinté des ombres du passé : ces ombres dessinées sur les murs d’Hiroshima et de Nagasaki. Dans l’éditorial de Combat du 8 août 1945, Albert Camus s’interrogeait : « Nous nous résumerons en une phrase : la civilisation mécanique vient de parvenir à son dernier degré de sauvagerie. Il va falloir choisir, dans un avenir plus ou moins proche, entre le suicide collectif ou l’utilisation intelligente des conquêtes scientifiques. » 75 ans après, j’ai la sensation que nous sommes…