Dans la continuité de notre première publication “ ICAN Académie à la découverte des candidats ”, nous vous invitons à connaître davantage nos participants (et futur jeunes acteurs) de la ICAN Académie Francophone de cet automne.
Ainsi, nous avons décidé à travers ces lignes de vous présenter brièvement quatre participantes au travers de leurs parcours et motivations.
Amel est actuellement doctorante à l’université de Carthage à Tunis et croit fermement à la campagne pour l’abolition des armes nucléaires, qu’elle considère comme essentielle “pour l’établissement de la paix” dans le monde. En participant à la ICAN Académie, elle souhaite devenir une véritable actrice pour l’abolition des armes nucléaires ; une cause qu’elle voit comme “l’expression de la solidarité humaine en dehors de toute contradiction et de toute différence”.
Manon est portée sur les questions d’éducation populaire et d’écologie politique. Etudiante en sciences de l’éducation, cette jeune militante associative, membre des jeunes écologistes de Lyon a contribué à la mise en place de deux formations en partenariat avec l’Observatoire des armements ; une des principales organisations membre de ICAN France. Une d’elles portait sur la question du nucléaire militaire. Ainsi, en participant à cette ICAN Académie elle souhaite approfondir ses connaissances sur ce sujet, mais également acquérir de nouvelles compétences au travers de l’atelier de plaidoyer.
Nicole est étudiante en droit, à l’Université de Aix en Provence. Sa candidature semblait pour elle couler de source ! Car elle estime qu’en tant qu’étudiante en droit public mais avant tout comme jeune il est essentiel de s’intéresser à la thématique du désarmement nucléaire. Elle souhaite tirer de ce séminaire l’expérience et les connaissances suffisantes pour pouvoir à son tour partager, transmettre, et ce notamment au sein de l’ONG African Youth for Humanity qu’elle a créé cette année.
Revsan, originaire du Kurdistan, s’est intéressée très vite aux questions de prévention des conflits ainsi qu’au désarmement ; c’est pourquoi elle a décidé de se spécialiser en droit international. Très engagée, elle a effectué un service civique en Inde, ainsi que des maraudes auprès de l’association Entraide Citoyenne. La ICAN Académie est pour elle l’opportunité de se former au travers des conférences mais aussi des ateliers proposés, lui permettant ainsi de devenir une véritable actrice du désarmement nucléaire en communiquant à son tour sur cette question auprès de son université ou encore lors de l’université de l’engagement.
Vous l’aurez remarqué, l’ensemble des profils que vous venez de découvrir sont des jeunes femmes. Nous avons décidé de mettre en avant non seulement le fait que la majorité de nos participants sont des femmes, mais aussi de souligner l’importance d’avoir des jeunes femmes engagées sur ce sujet. Il faut noter que le Traité sur l’Interdiction des Armes Nucléaires (TIAN) reconnaît au femme un statut particulier, car les effets catastrophiques des armes nucléaires “touchent de manière disproportionnée les femmes et les filles, notamment en raison des effets des rayonnements ionisants“ (préambule du traité). Une première dans un traité portant sur les armes de destructions massives.
Une prochaine publication, vous permettra de découvrir cinq nouveaux participants : Aouatif Narimen (Algérie), El Mehdi (Maroc), Marien (Gabon), Katia (France), et Oumayma (Tunisie).