Le 6 août 1945 à 8h15 du matin, la ville d’Hiroshima, 300 000 habitants, est totalement rasée après avoir été frappée par une bombe atomique. Trois jours plus tard à 11h02, Nagasaki, 200 000 habitants, est à son tour, victime d’une arme nucléaire. Plusieurs centaines de milliers de personnes vont mourrir, souffrir de graves blessures, tout au long de leur vie, et être victimes de discriminations sociales.
Depuis quatre-vingts ans, nos sociétés vivent sous la menace constante d’emploi d’arme de destruction massive. En 2025, nous lançons une action de grande ampleur à destination des groupes militants et du grand public afin d’engager une révolution contre la politique nucléaire militaire de la France.
1945 – 2025, se souvenir des victimes civiles
Quatre-vingts ans après ces bombardements nucléaires (6 et 9 août 1945) qui ont supprimé la vie de plus de 240 0000 hommes, femmes et enfants, nous assistons à travers le monde à deux mouvements inverses.
- Une affirmation de la croyance dans la sécurité apportée par ces armes de destruction massive par un petit groupe d’États ;
- Une très large communauté d’États (plus d’une centaine) qui sont parvenus – avec le soutien de notre campagne ICAN – à obtenir, le 7 juillet 2017, l’adoption du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN), puis le 22 janvier 2021 son entrée en vigueur.
Cette victoire du TIAN honorée en 2017 par le prix Nobel de la paix reçu par notre campagne ICAN, s’est accompagnée par une pression de la société civile à travers des actions politiques (Appel des villes, Engagement des parlementaires) et médiatiques.
2025 sera l’année des commémorations
Si la menace nucléaire a toujours été présente, avec parfois de graves crises (Cuba en 1962, Euromissile en 1977-1985, crise du Kargil entre l’Inde et le Pakistan en 1999), l’invasion illégale de l‘Ukraine par la Russie, le 24 février 2022, a rendu le risque d’emploi plus « réel ». L’horloge de l’Apocalypse n’est plus que de 90 secondes avant la « fin du monde »…
La France continue sa politique irresponsable de pérennisation de son arsenal nucléaire à travers ses programmes de modernisation et de de renouvellement. La somme ubuesque de plus de 53 milliards d’euros d’ici 2030 doit ainsi être dépensée ; autant d’argent public détourné des besoins écologiques et sociaux dont les français·e·s ont tant besoin.
2025, agir tous ensemble pour « Plus jamais Hiroshima, plus jamais Nagasaki »
En 2025, notre campagne veut, tout au long de l’année, rendre hommage aux hibakusha, mais aussi à toutes les victimes des explosions d’armes nucléaires, pour amplifier ce message « Plus jamais Hiroshima, plus jamais Nagasaki ».
L’attribution du prix Nobel de la paix 2024 à Nihon Hidankyo est un nouveau message d’interpellation fort auprès des dirigeants des puissances nucléaires, dont la France à agir pour faire avancer le désarmement nucléaire et à sortir de cette politique de dissuasion nucléaire vouée à l’échec.
En début d’année 2025, nous allons vous proposer un ensemble de ressources qui vous permettront de faire entendre la voix des survivants, de faire entendre votre voix pour protester auprès du gouvernement français qui refuse d’agir en faveur du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN), de mobiliser vos militant·e·s, de créer du lien politique pour agir auprès de vos élu·e·s afin d’obtenir un changement d’attitude de la France.
Grâce aux outils que nous vous proposons (ici), vous pourrez :
- Organiser des conférences ;
- Organiser des ciné-débats ;
- Recourir à nos experts pour vos événements publics ou en ligne ;
- Utiliser nos expositions ;
- Engager votre Maire à signer l’appel des villes ;
- Participer à notre action « Message aux générations futures d’un monde sans armes nucléaires » ;
- Créer votre grue, symbole international de la paix.
Pour tous renseignements, prenez contact à coordination(@)icanfrance.org
