« Hiroshima… Nom sinistre à jamais inscrit dans les annales des crimes de l’homme contre l’homme…

Du 6 au 9 août 2021, des actions et des jeûnes pour exiger le désarmement nucléaire sont organisés dans plusieurs villes de France (Dijon-Valduc, Tours, Épinal, Mont Saint-Michel et Brest-île Longue) et dans cinq autres pays (Allemagne, États-Unis, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni et Togo). Les participants se réunissent en solidarité avec les victimes des bombes atomiques larguées sur Hiroshima et Nagasaki et celles des plus de 2 000 essais nucléaires.

« Hiroshima… Nom sinistre à jamais inscrit dans les annales des crimes de l’homme contre l’homme […] Fulgurant symbole de la barbarie savante, de la sauvagerie des soi-disant civilisés… Nom qui résume en ses quatre syllabes toute l’horreur que le progrès technique ajoute à l’horreur essentielle de la guerre… » comme le célèbre biologiste, Jean Rostand, membre de l’Académie française, pouvait le dénoncer en 1964 à Paris lors d’un meeting en présence de rescapés d’Hiroshima.

Alors que les armes nucléaires sont désormais illégales au regard du droit international depuis l’entrée en vigueur le 22 janvier 2021 du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN), les neufs puissances nucléaires — dont tout particulièrement la France — poursuivent leur programme de modernisation et de renouvellement de leur arsenal atomique.

Les actions du 6 au 9 août seront l’occasion d’interpeller Emmanuel Macron et de mettre les élu·e·s devant leurs responsabilités : quatrième plus gros détenteur de stocks d’armes nucléaires derrière la Russie, les États-Unis et la Chine, la France doit agir de bonne foi dans le processus de désarmement international.

Le Réseau « Sortir du nucléaire » avec ICAN France (Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires, prix Nobel de la paix 2017) et Abolition des armes nucléaires-Maison de Vigilance participent à ces rassemblements en solidarité avec les victimes des armes atomiques pour exiger que la France adhère au Traité sur l’interdiction des armes nucléaires, conformément à ses engagements pris notamment il y a bientôt 30 ans dans le cadre du Traité sur la non-prolifération (TNP) dont l’article VI demande aux États membres de « s’engage[r] à poursuivre de bonne foi des négociations sur des mesures efficaces relatives à la cessation de la course aux armements nucléaires à une date rapprochée et au désarmement nucléaire »

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